La crise de confiance dans le secteur immobilier est due à des facteurs tels que la hausse des taux d'intérêt et l'accès limité au financement, insiste la Chambre immobilière après une sortie médiatique remarquée du CEO de l'ABBL.

Dans un récent communiqué de presse, la Chambre immobilière a rejeté l'idée que les promoteurs privés entravent la reprise du marché immobilier luxembourgeois. La division du développement immobilier de la Chambre a fermement démenti les affirmations de l'Association des banquiers luxembourgeois (ABBL) lors d'une récente interview accordée à nos confrères de Paperjam.

Selon la Chambre, la description de la crise faite par l'ABBL ne reflète pas la complexité de la situation actuelle. Le marché de l'immobilier est confronté à une crise de confiance, due à une combinaison de facteurs: hausse des taux d'intérêt, coûts de construction élevés, accès limité au financement et incertitude réglementaire.

La déclaration de la Chambre décrit les promoteurs comme les acteurs les plus touchés par la crise. Malgré une pression intense, les promoteurs ont continué à faire avancer les projets, à maintenir les emplois et à assumer leurs responsabilités.

Pour ce qui est de l'avenir, la Chambre se montre optimiste, soulignant les mesures de soutien récemment introduites par le gouvernement. Plutôt que d'attribuer la responsabilité du ralentissement de ces derniers mois, la déclaration appelle à une plus grande coopération entre toutes les parties prenantes du secteur immobilier.

"Plutôt que de chercher des responsables par des affirmations gratuites, nous appelons à une dynamique de solution", conclut le communiqué de la Chambre immobilière.