À Bettendorf, il devrait y avoir en février un référendum sur la question de savoir si la commune doit continuer ou non à participer aux négociations sur la fusion Nordstad.

Mercredi, l'initiative citoyenne a annoncé que sa collecte de signatures en faveur du référendum, avait atteint le seuil de 20% des électeurs inscrits. La liste de signatures sera déposée à la mairie de Bettendorf vendredi matin. Si le quorum est effectivement atteint, un référendum devra être organisé dans les trois mois. Le conseil communal s'est réuni mercredi soir et a abordé le sujet. L'échevin Andy Derneden estime que l'organisation de ce référendum pourrait constituer un véritable défi, étant donné le calendrier.
 
"Nous nous sommes bien sûr un peu inquiétés. Tout le monde peut compter, trois mois, cela fait jusqu'au 28 février. Là, comme Patrick (le bourgmestre Patrick Mergen, note de la rédaction) l'a fait remarquer à juste titre à la presse, il y a le 16 et le 23 février, les deux dimanches des vacances. Personnellement, je considère qu'il n'est pas opportun d''emmerder' les électeurs à ce moment-là. Nous en arrivons alors au 9 février et là, Mireille (la secrétaire communale, note de la rédaction) doit nous dire [si c'est faisable]. Ce sera très sportif, mais pour moi, c'est la dernière date possible."
 
L'idée a aussi été lancée de demander au ministère de l'Intérieur si le référendum ne pouvait éventuellement pas être organisé un peu plus tard. En tout cas, une enveloppe doit être prévue à cet effet dans le budget communal.

La question de savoir si le conseil communal se conformera au résultat du référendum, qui est purement consultatif, n'a pas été abordée mercredi soir. Le 23 octobre dernier, le conseil communal de Bettendorf avait voté par 7 voix contre 4 en faveur d'un retrait des négociations en vue de la fusion Nordstad. En même temps, il n'est pas du tout évident que les communes de Schieren, Ettelbruck, Erpeldange et Diekirch soient prêtes à accueillir à nouveau Bettendorf dans les négociations de fusion.