Ce dimanche 17 novembre, cela fait un an déjà que le gouvernement Frieden-Bettel est au pouvoir au Luxembourg. L'occasion pour RTL de dresser un premier bilan.

Après 10 ans passés dans l'opposition, le CSV a fait son retour au sein du gouvernement le 17 novembre 2023. Le DP est, pour sa part, resté dans la majorité mais a perdu le poste de Premier ministre. Une année est passée: peut-on considérer que le gouvernement a trouvé ses repères? Une question à laquelle tous les politiciens luxembourgeois ne répondent pas de la même manière.

Commençons avec les représentants des partis de la majorité. On constate, sans surprise, que les critiques ne pleuvent pas. Louer et défendre le gouvernement fait presque partie de la description du poste de député de la majorité. Le chef de la fraction DP, Gilles Baum, a mis l'accent sur le travail accompli.

"Je trouve que beaucoup de choses ont été accomplies. Ce gouvernement a naturellement eu besoin d'un peu de temps pour trouver ses marques mais il réussi tout de même à rassembler. Je pense notamment aux tables rondes énergies, agriculture et logement. Il faut aussi évoquer les mesures qui ont déjà été mises en place, en particulier dans le domaine du logement. On sait que c'est une problématique centrale tout comme la pauvreté au Luxembourg. Il faut bien évidemment un peu de temps pour que ces mesures fassent effet."

Des débuts poussifs, mais sur le bon chemin

La nouvelle coalition semble avoir décidé de continuer dans le sillage de la politique sociale menée ces dix dernières années. Gilles Baum rappelle dans ce contexte que les personnes touchant le Revis auront bientôt automatiquement droit au crédit d'impôt énergie. Marc Spautz, ex-syndicaliste et actuel chef de la fraction CSV, a également insisté sur l'importance de la politique sociale. À ses yeux, le gouvernement est sur le bon chemin, malgré des débuts poussifs.

"J'estime que le gouvernement fait du bon travail. On a tout de même assisté à un vrai changement de gouvernance. Auparavant, on aurait probablement continué avec la majorité qui était là mais là elle s'est vraiment trouvée elle-même. Cela explique le temps de latence qu'a connu ce gouvernement avant de trouver son rythme. L'adaptation du barème d'impôt à l'inflation a été un bon exemple d'une mesure qui fait du bien aux citoyens. Aux tables 'énergies' et 'logement', les priorités ont clairement été déterminées."

Du côté des Pirates, qui n'appartiennent pas à la majorité, on tire un bilan plutôt positif. Marc Goergen a bien voulu se prononcer au micro RTL.

"Le premier bilan est plutôt positif. Le nouveau gouvernement a réussi à instaurer une bonne dynamique. Il y a bien évidemment des mesures qui nous plaisent plus que d'autres. La politique fiscale par exemple. Nous sommes d'avis que la classe moyenne doit vraiment être soulagée et ça n'a pas été le cas avec la coalition précédente. Nous sommes en accord avec le gouvernement CSV-DP sur ce point. Il y a d'autres sujets tels que l'interdiction de la mendicité où nous ne partageons pas le même avis. Je suis donc un peu mitigé."

Si les ministres des Finances, Gilles Roth, et de l'Agriculture, Martine Hansen, ont "gagné des points", ce n'est pas le cas de tout le monde. Les ministres de l'Environnement, Serge Wilmes, et de l'Intérieur, Leon Gloden, ont fait l'objet de critiques.

Les débuts du ministre de l'Intérieur ont laissé à désirer si l'on en croit Marc Spautz et Gilles Baum. Le chef de la fraction DP a également critiqué la communication du ministre du Travail et du ministre des Sports Georges Mischo. Dans ce contexte, il a souligné que le travail de ministre était très différent de celui d'un bourgmestre.

Le reportage complet sera à découvrir dans le Journal de RTL Télé Lëtzebuerg.