Jeudi soir, la Chambre des métiers a fêté son 100e anniversaire au European Convention Center.
Les invités étaient nombreux, avec parmi eux le Grand-Duc Henri, le Premier ministre Luc Frieden et de nombreuses personnalités issues du monde politique, de la scène culturelle et de la société civile. Le futurologue Max Thinius a évoqué les potentialités pour l'artisanat à l'ère numérique.
Fondée à une époque de "stagnation relative"
La Chambre des Métiers est une chambre professionnelle qui regroupe plus de 150 métiers de l'artisanat. Elle a été fondée en avril 1924 sous le nom de Chambre des Artisans, à une époque de "stagnation relative", selon son actuel président, Tom Oberweis. Depuis beaucoup de choses ont été faites, aujourd'hui encore elle défend l'innovation dans l'artisanat. Des sujets tels que la création d'entreprises ou même la formation sont considérées comme essentiels.
Le Premier ministre Luc Frieden a souligné l'importance de la contribution de la Chambre de Commerce au développement économique du Luxembourg.
Tom Oberweis: “L'artisanat est le premier employeur et le premier formateur du pays. Chaque jour, il apporte une contribution concrète à l'intégration de nos concitoyennes et concitoyens étrangers.”
Numérisation et transition énergétique
Nous avons travaillé 100 ans au service de l'artisanat luxembourgeois et des artisans, a dit Tom Oberweis. La numérisation, l’innovation et la transition énergétique sont trois des domaines qui occupent une place essentielle.
La Chambre des Métiers représente toutes les entreprises artisanales au Luxembourg, du secteur de l'alimentation à celui de la construction.
Les mégatendances telles que l’intelligence artificielle, la connectivité ou l’utilisation des ressources, sont les grands défis du moment, explique Tom Oberweis. Pour garantir l'avenir de l'artisanat, il faut poser aujourd'hui les bons jalons.