Le ministre des Affaires intérieures Léon Gloden a déclaré mardi 22 octobre que la France limiterait ses contrôles frontaliers avec le Luxembourg, alors qu'elle prévoit plusieurs mois de surveillance accrue à ses frontières à partir de ce 1er novembre.

La crainte des contrôles frontaliers s'estompe un peu au Luxembourg. Après l'intervention de Luc Frieden auprès d'Emmanuel Macron, c'est le ministre Léon Gloden qui a pu s'entretenir avec ses homologues français.

Ce mardi 22 octobre, le ministre des Affaires intérieures a détaillé, sur interrogation des députés, le dispositif prévu par la France pour les contrôles aux frontières : ceux-ci prendront la forme de "contrôles ponctuels sur les routes secondaires" du 1er novembre 2024 au 30 avril 2025. Il n'y en aura donc pas "sur l'autoroute" A31, itinéraire principal des frontaliers français pour rejoindre le Grand-Duché.

Le Luxembourg avait dû réagir en urgence après avoir été notifié mi-octobre des intentions de la France, qui souhaite rétablir des contrôles aux frontières sur fond de contexte sécuritaire. Ce que les accords de Schengen permettent, mais de manière limitée uniquement.

"Au Luxembourg, nous sommes contre les contrôles aux frontières intérieures de l'Europe" a rappelé Léon Gloden. "Mais nous pensons qu'il faut renforcer les contrôles aux frontières extérieures."

Le dispositif français devrait se rapprocher de celui mis en place pendant les Jeux olympiques, ce qui n'avait pas posé de souci durant l'été, estime le ministre.