Fessé par Differdange dimanche dernier (0-7), le club de la capitale attend Dudelange le couteau entre les dents.

Mieux vaut perdre une fois 0-7 que sept fois 0-1. Le Racing connaît ses classiques et tente de digérer la pilule de cette journée de reprise comme il peut. «On a essayé de mettre des choses en place mais ça n’a pas pris. Et face à Differdange, ça se paie cash. On doit passer à autre chose. Le football nous permet de rebondir», confesse Fabien Fonrose qui rêvait d’un baptême du feu plus calme dans son nouveau club.

Le défenseur central français de 25 ans a décidé de quitter Strassen après une saison et demie pour rejoindre la capitale voisine. «J’avais besoin de davantage de temps de jeu et j’ai eu la chance que le Racing s’intéresse à mon profil et me propose ce nouveau défi.» Il est de taille puisque les Ciel et Blanc ont signé un premier tour au-delà des attentes et qu’il s’agit désormais d’assumer ce rang. «J’ai découvert un groupe jeune avec beaucoup de qualités. Oui il y avait un peu d’euphorie après le premier tour et une forme de confiance. On voulait garder ce cap mais on a manqué de caractère. On peut parfois se relever après un but. Après deux ou trois, c’est plus compliqué. » Fabien Fonrose a retrouvé le mécanisme d’une défense à quatre briques. Face à Dudelange, dauphin de Differdange au classement, il s’agira de fermer le verrou. «On ne veut pas tirer de plan sur la comète mais on veut prendre les trois points pour ce deuxième match de l’année.» Une mission périlleuse et un point d’interrogation sur la présence du jeune Hugo do Rego dans les buts après sa sortie au bout de 30 minutes à Differdange.

Le Swift doit éviter le guet-apens

Le leader, lui, se déplacera chez une équipe de Mondercange en plein questionnement. Les Rouge et Noir restent sur 11 matchs sans victoire. La défaite à Mondorf a été celle de trop pour Samy Smaili, débarqué en début de semaine. Le technicien français cède provisoirement le flambeau à Sébastien Mazurier, son adjoint.

Du Top 4, c’est encore Hesperange qui aura la tâche la plus ingrate. Tenu en échec par l’Union Titus Pétange, le champion en titre s’en va à Rosport où il n’est jamais facile de s’imposer à cette période de l’année sur un terrain bien gras. Pourtant, le Swift n’a pratiquement plus de joker à griller. Niederkorn non plus d’ailleurs. Appliqués à Mersch, les Jaune et Noir enchainent avec un autre promu, Schifflange. L’occasion de maintenir la pression sur les deux premiers est belle.

Le derby eschois, lui, dégagera un parfum de crise. La Jeunesse s’est offert une bouffée d’oxygène en battant Wiltz dimanche dernier mais la confirmation est attendue au Galgebierg. Là où le Fola n’a plus vraiment d’autre choix que de gagner. Cette longue liste de finales à disputer n’aura de sens que si les prochaines sont gagnées. Puni à Dudelange, le club doyen est en sursis.

Käerjéng se retrouve dans une position moins inconfortable mais le club comptait sur ses deux matchs à domicile pour gratter des points. Coup d’épée dans l’eau face à Strassen avec un contenu insuffisant. Et contre Mondorf?

Strassen et l’Union Titus Pétange doivent se racheter après un premier tour en dessous de leurs attentes. Leur duel de dimanche pourrait bien conditionner la suite des opérations. Enfin, Wiltz ne veut plus vivre trop longtemps sous la pression d’une lutte sans merci pour le maintien. Ça passe par une victoire à domicile contre Mersch.