L'humoriste qui s'est fait connaître avec son sketch "le Portugais" montera sur scène ce samedi au Casino 2000, à Mondorf-les-Bains. Il nous a accordé une interview à quelques jours de son spectacle lors duquel il compte "retourner le Luxembourg".
"Susceptibles, restez sur le parking", prévient D'jal à quelques jours de son spectacle au Casino 2000. Ceux qui l'ont déjà vu sur scène le savent, l'humoriste compte "vanner tout le monde" et promet de consacrer une partie de son spectacle au Luxembourg.
Un pays qu'il connaît relativement bien puisque ce n'est pas la première fois qu'il s'y produit. "J'ai eu la chance de faire plusieurs dates au Luxembourg. Le Grand-Duc et la Grande-Duchesse sont même venus me voir", se remémore-t-il. "Le public est hyper accueillant et semble avoir adopté mon humour", ajoute-t-il.
Et pour cause, D'jal est très connu au Grand-Duché, particulièrement au sein de la communauté portugaise. Cette célébrité, il la doit à son sketch "devenu culte" du braquage portugais. Son accent et ses répliques lui ont valu une notoriété presque immédiate en France, au Luxembourg et au Portugal.
"C'était incroyable, tout le monde en parlait", commente-t-il à l'heure d'évoquer ce tournant dans sa carrière. Une carrière où le Portugal et son lien à la communauté portugaise sont souvent revenus au premier plan. Et on sait enfin pourquoi. L'humoriste nous confie avoir "grandi avec la communauté portugaise".
"Enfant, c'est ma voisine portugaise qui me gardait. Je jouais au foot avec les gamins (portugais) du quartier, j'allais à leurs kermesses et même à leurs concours d'accordéon. C'est devenu ma deuxième famille. J'aime leurs valeurs, c'est une communauté très discrète qui travaille beaucoup. C'est un peuple qui a toujours su s'intégrer où qu'il aille."
Une déclaration d'amour, immédiatement suivie d'une vanne. "La communauté portugaise est bien implantée chez vous (...) c'est pour ça que les routes sont bien faites au Luxembourg", plaisante-t-il. Un avant-goût du spectacle à venir ce samedi à Mondorf-les-Bains.
Interrogé au sujet du temps qu'il a passé au sein de la troupe de Jamel Comedy Club, D'jal s'est montré nostalgique. "La concurrence me manque, les petites salles aussi. J'aimerais revenir 'au bricolage' (humoristique)." L'inconvénient des grandes salles, "c'est qu'il faut être hyper performant", explique-t-il.
Ce qui laisse d'après lui moins de place à l'improvisation et aux interactions avec le public. Un problème à l'époque où le public "veut être acteur" du spectacle. "Loin de moi l'idée de me plaindre mais dans les grandes salles, je réfléchis aux gens qui sont venus et pour qui ce n'est pas évident de payer leur place. Je veux donc forcément bien faire."
Pour l'heure, D'jal va bien évidemment continuer sa tournée mais il a prévu de "refaire des petites salles" dès qu'il en aura le temps. En attendant, il se réjouit de remonter sur scène au Casino 2000. Une scène où "l'on sent les frémissements du public" d'après lui. Et il n'a pas l'air d'en avoir fini avec le Grand-Duché.
En effet, la Rockhal a récemment annoncé la venue de D'Jal l'année prochaine, au mois de février. "C'est moi qui insiste pour trouver des dates au Grand-Duché", assure l'humoriste. Et que ce soit au Casino 2000 ce samedi ou à la Rockhal en 2026, il promet de "retourner le Luxembourg". Vous êtes prévenu.
