Une étude scientifique récente prouve que la pollution de l'air en constante évolution a visiblement un impact sur la taille des pénis dès la naissance.

En 2017, des chercheurs avaient déjà montré que les particules fines présentes dans l'air avaient un impact direct sur la qualité du sperme à travers une étude réalisée sur plus de 6.000 hommes. La taille et la forme des spermatozoïdes étaient fortement impactées, pouvant entraîner "l'infertilité d'un nombre conséquent de couples".

Il y a quelques jours, c'est au tour de l'épidémiologiste américaine Shanna Swan de tirer à nouveau la sonnette d'alarme. Son analyse est édifiante et claire: la pollution a également un impact sur la taille des pénis qui est en baisse progressive, ce qui pourrait représenter un problème de taille pour les prochaines générations.

UN PROBLÈME DÉCELÉ DÈS LA NAISSANCE

"En raison de cette pollution, un nombre croissant de bébés ont un petit pénis à la naissance", précise le docteur Shanna Swan dans son livre "Count Down" qui vient de sortir et qui est consacré à l’impact de la pollution sur la fertilité humaine.

Même les jouets que les enfants mettent en bouche, qui contiennent très souvent des phtalates, seraient dangereux, tout comme certains aliments à cause des emballages en plastique.

Après avoir analysé le fœtus d'un rat exposé à ces produits chimiques, elle a remarqué lors de ses recherches que l'animal pourrait naître probablement avec un plus petit pénis. La chercheuse a constaté le même phénomène chez les bébés humains de sexe masculin qui avaient été exposés aux phtalates dans l'utérus.

UNE INFERTILITÉ GÉNÉRALE DANS MOINS DE 30 ANS?

Après avoir comparé les différentes données de l'évolution de la qualité du sperme, de la taille du pénis chez les êtres humains et les taux de pollution auxquels nous sommes tous constamment confrontés, elle conclut que d'ici 2045, "plus de la moitié des hommes ne sera plus capable de produire du sperme dont la fertilité serait garantie".