L'armée israélienne a annoncé dimanche de "vastes opérations terrestres le nord et le sud de la bande de Gaza", où au moins 50 Palestiniens, dont des enfants, ont été tués dans de nouveaux bombardements, selon les secours.

Peu après, l'armée a indiqué qu'un "projectile" tiré depuis Gaza était tombé "dans une zone dégagée" du sud d'Israël, à proximité du territoire palestinien, et un autre avait été "intercepté".

L'armée avait intensifié samedi son offensive à Gaza visant, selon elle, à libérer les otages israéliens retenus par le Hamas et à défaire le mouvement islamiste palestinien, une escalade critiquée à l'international.

Entretemps, des négociations indirectes se tiennent à Doha pour un cessez-le-feu.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s'est dit dimanche ouvert à un accord incluant la fin de l'offensive militaire. Il a cependant affirmé qu'un tel accord devrait inclure l'"exil" du Hamas et le "désarmement" de la bande de Gaza, des exigences jusque-là rejetées publiquement par le mouvement palestinien.

Le gouvernement israélien avait pourtant approuvé début mai un plan pour "la conquête" du territoire palestinien et un déplacement de sa population, semblant alors écarter toute négociation.

C'est une attaque sans précédent du Hamas contre Israël qui a déclenché la guerre le 7 octobre 2023. Les représailles israéliennes ont fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire dans le territoire palestinien.

Samedi, jour de l'annonce par l'armée israélienne de l'expansion de ses opérations, le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, a annoncé la reprise "sans condition préalable" des négociations indirectes avec Israël au Qatar, pays médiateur.

Une source du Hamas au fait des négociations a indiqué dimanche que le mouvement abordait les pourparlers avec "une grande flexibilité".