Donald Trump a annoncé mardi que les Houthis avaient "capitulé" et promis que les bombardements américains au Yémen allaient cesser avec "effet immédiat", le jour même où Israël a frappé des infrastructures aux mains de ces rebelles soutenus par l'Iran.

"Les Houthis ont annoncé (...) qu'ils ne voulaient plus se battre. Ils ne veulent tout simplement plus se battre. Et nous allons honorer cela. Nous arrêterons les bombardements, et ils ont capitulé", a-t-il déclaré dans le Bureau ovale au côté du Premier ministre canadien Mark Carney.

"Ils disent qu'ils ne feront plus exploser de navires, et c'était notre objectif", a déclaré le président américain, ajoutant que l'information provenait d'une "très, très bonne source".

Les Houthis, soutenus par l'Iran, ont multiplié les attaques contre des navires qu'ils estiment liés à Israël en mer Rouge, dans une voie maritime essentielle pour le commerce mondial.

Principal soutien d'Israël, les Etats-Unis ont intensifié leurs attaques contre les Houthis depuis le retour de Donald Trump en janvier à la Maison Blanche.

Le Pentagone a annoncé fin avril avoir frappé un millier de cibles liées aux Houthis au Yémen depuis le 15 mars et tué de nombreux combattants et dirigeants rebelles.

Les rebelles yéménites ont affirmé qu'une dizaine de frappes américaines avaient visé lundi avant l'aube Sanaa, aux mains des Houthis qui contrôlent de larges pans du Yémen.

L'aviation israélienne a également bombardé mardi pour le deuxième jour consécutif des infrastructures aux mains des Houthis, dont l'aéroport et des centrales électriques à Sanaa, deux jours après un tir de missile de ces rebelles sur le principal aéroport international d'Israël, à Tel Aviv.