
Le journaliste syrien, Anas Modaman, titulaire aujourd'hui d'un passeport allemand, tient un appareil photo et un microphone dans une rue de Berlin, le 11 décembre 2024
Établi tous les ans, le Classement mondial de la liberté de la presse mesure l’état de la liberté de la presse dans 180 pays.
Dans ce dernier classement publié ce vendredi, les pays européens nordiques dominent les premières places avec notamment la Suède en 4e, la Finlande en 5e et le Danemark en 6e position.
La Norvège est quant à elle le pays où la liberté de la presse est maximale. L'Estonie et les Pays-Bas complètent le podium, selon Reporters sans frontières (RSF).
Sur les 180 pays analysés, le Luxembourg occupe en 2025 la 13e place, soit deux de moins qu'en 2024 (11e). Pour RSF, la presse luxembourgeoise jouit d'une réelle liberté de travail, mais la proximité des intérêts des journalistes avec le pouvoir politique et économique limite leur liberté d'expression.
En France, les médias audiovisuels publics sont fragilisés par le manque de financement durable dû à la suppression de la redevance télévisuelle. Malgré l'adoption d'une nouvelle méthode de maintien de l'ordre lors des manifestations, plus respectueuse des droits des journalistes, les reporters continuent d'être victimes de violences policières et d'agressions physiques de la part des manifestants. Nos voisins se retrouvent à la 25e position, soit 4 places de perdues par rapport à 2024.
Selon RSF, la situation mondiale de la liberté de la presse est tombée à un niveau historiquement bas, suite aux derniers événements internationaux.
Plus de la moitié de la population mondiale vit dans des pays où la liberté de la presse est considérée comme "menacée". Seuls sept pays s'en sortent "plutôt bien", ils sont tous situés en Europe.
Les pays qui ne respectent pas ou peu la liberté de la presse sont l’Érythrée (180e), la Corée du Nord (179e) et la Chine (178e).