

















Une manifestation a eu lieu dans la capitale luxembourgeoise pour dénoncer les violences faites aux femmes.
Samedi, plus de 300 manifestants et manifestantes ont défilé dans les rues de la capitale luxembourgeoise pour protester contre les violences faites aux femmes, dans le cadre de "l'Orange Week". Une "marche de solidarité" qui a pour but de sensibiliser le public par rapport à une problématique qui est toujours d'actualité, même au Grand-Duché. En effet, d'après les dernières statistiques, une femme sur cinq a déjà été victime de violences corporelles, sexuelles ou psychologiques au Luxembourg.
Les participants et participantes ont revêtu la couleur reconnue dans le monde entier comme la couleur de la lutte contre les violences faites aux femmes: l'orange. La présidente du Conseil National des Femmes luxembourgeois, Claudine Spetz, était bien évidemment présente. Elle s'est exprimée au micro RTL.
"Les violences domestiques et les violences en général existent dans le but de rabaisser les femmes concernées. Cela doit continuer à être un sujet d'actualité et être discuté sur la place publique. Nous avons effectivement des lois qui ne sont pas mauvaises mais ils nous manquent les moyens financiers et humains pour avancer sur la question. En particulier auprès des plus jeunes."
Les revendications des manifestants et manifestants sont claires: le Luxembourg doit mettre à jour ses statistiques et mener plus d'enquêtes. Que cela concerne les viols ou les mariages forcés. Et le féminicide doit être introduit dans la loi luxembourgeoise. Le nombre de féminicides ne cesse d'augmenter à l'échelle mondiale. En Allemagne, près de 1.000 tentatives de féminicides ont été recensées dont 360 qui ont mené à la mort de la victime.