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Poursuivi pour escroquerie lors de la vente d'un bien immobilier, le député ADR Roy Reding avait fait appel en avril du jugement de première instance le condamnant à un an de prison avec sursis et à une amende de 50.000 euros.
En appel, le juge n'a pas confirmé le verdict de première instance et a relaxé Roy Reding de toutes les charges.
Le député ADR était poursuivi pour escroquerie. Plus précisément, le parquet lui reprochait une transaction immobilière illégale. En 2016, le député avait vendu une résidence à appartements au Kirchberg. Il aurait alors dissimulé le fait qu'une unité de logement en sous-sol devait être remise dans son état initial et donc reconvertie en cave.
Dans une décision de justice de 2014, il avait été fixé qu'il n'était pas légal de louer l'espace reconverti au sous-sol en studio. L'espace aménagé entre 2009 et 2010, n'aurait pas été conforme à la réglementation communale.
Par exemple, le plafond n'était pas suffisamment haut pour un espace habitable. Le jugement de première instance avait été confirmé en appel en 2015. Roy Reding n'avait cependant pas accédé à la demande de remise en état, mais avait vendu l'immeuble un an plus tard.
En avril dernier, lors du procès en appel pour escroquerie concernant cette vente, cela avait à nouveau été parole contre parole devant la Cour. L'avocate de Roy Reding, Maître Lydie Lorang, avait affirmé que l'acquéreuse aurait été au courant du fait que la cinquième unité ne pouvait être louée en tant qu'appartement. L'agent immobilier, par exemple, l'aurait souligné dans un mail. En première instance, ce dernier avait pourtant déclaré ne rien avoir su de cela.
Le Parquet général avait également une image différente de la situation. Tant le passeport énergétique que le bilan des loyers de 2015 auraient laissé croire à l'acquéreuse que la résidence était composée de cinq unités de logement.