Plus de 4.000 personnes sont attendues à la 13e édition du Arel Tattooshow qui se tiendra ces samedi et dimanche au Hall Polyvalent du chef-lieu.

Mordu un jour, mordu pour toujours. Les passionnés de tatouage ne manqueront pour rien au monde la convention arlonaise programmée ce week-end. «C’est un rendez-vous désormais bien ancré dans le paysage de la Province puisqu’il s’agit de la 13e édition», rappelle Mélina Sala, l’un des organisatrices.

Environ 120 stands seront dressés dans le Hall Polyvalent d’Arlon dont 110 tenus par des tatoueurs. Les autres seront des proches cousins ou des arts de familles plus éloignées. On pense aux piercings ou aux créateurs de bijoux en tout genre. «On essaie de suivre le mouvement et d’être à la pointe de l’actualité. Un barbier sera également à l’œuvre pour couper les cheveux à l’ancienne sans oublier le maquillage et même carrément l’anatomie dentaire.»

RTL

L’esthétisme sous toutes ses coutures sera entouré d’un programme d’encadrement avec une manche de la Coupe de Belgique d’Air Guitar qui rythmera les deux jours ainsi que deux concerts de reprises. Le premier, le samedi soir, mettra en scène Johnny Cadillac, entouré d’un orchestre, qui reprendra les plus grands tubes de Johnny Hallyday. Le second, le lendemain, rendra hommage à Johnny Cash.

Avant cela, ils seront venus des quatre coins de la Belgique et même d’au-delà les frontières à la rencontre des tatoueurs. «La variété du genre permet à tous les amateurs de s’y retrouver car ils trouvent forcément leur bonheur dans cette concentration qui regroupe autant de spécialistes», poursuit Mélina qui brosse les tendances du moment. «L’old school reste très intemporel, les tatouages sombres traversent aussi les époques alors que ceux en couleur semblent arriver au premier plan.»

Ils viennent de partout en Europe

La ligne fine, qui convient très bien aux femmes, a aussi la cote alors que l’émergence de tatouages un peu absurdes, avec une pointe d’humour, se fait sentir. «Ils viennent souvent en complément d’une pièce plus imposante chez un public plus initié. Quelque chose d’assez discret qui fait écho à une référence audiovisuelle, une phrase, voire une blague

Entre 3.000 et 4.000 personnes sont attendues sur le week-end pour un rendez-vous qui ne cesse à gagner en popularité. «Certains font 3 à 4 heures de route parce qu’ils s’avent que leur artiste préféré, qui vient de Grèce par exemple, sera au rendez-vous. On aura aussi des tatoueurs du Mexique, d’Italie, d’Espagne, de Suède, d’Allemagne et des Pays-Bas.»

Et comme dans tout festival qui se respecte, il y a souvent une tête d’affiche. Il semble que le Français Mase, qui se distingue par sa technique colorée, tient la corde.

L’ouverture des portes est prévue à 10h les deux jours. Le samedi, la fermeture est programmée à minuit et le dimanche à 20h. Le prix est de 12 euros par jour et c’est gratuit pour les enfants de moins de 12 ans. Le pass pour le week-end coûte 20 euros et il n’y aura pas de préventes.

Entre deux spectacles de danse, de représentation burlesque ou de démonstration de fakir, un concours représentera le fil rouge du week-end avec la possibilité, pour les tatoueurs sur place, de soumettre leurs œuvres réalisées le week-end à la sagacité d’un jury de quatre professionnels qui choisira les meilleures pour le samedi et pour le dimanche.