Israël va autoriser mercredi la réouverture du point de passage de Rafah entre l'Egypte et Gaza pour permettre le transit d'aide humanitaire, rapporte la radio-télévision publique israélienne KAN.

Avec cette réouverture, "600 camions d'aide humanitaire vont être acheminés (mercredi) dans la bande de Gaza par l'ONU, des organisations internationales agréées, le secteur privé et les pays donateurs", indique le média sur son site internet sans citer de sources.

KAN précise que cette réouverture de Rafah au passage de l'aide, décidée par "l'échelon politique", fait suite à la remise par le Hamas de quatre nouvelles dépouilles d'otages mardi soir dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu avec Israël parrainé par le président américain Donald Trump.

L'avenir de Gaza incertain 

Donald Trump n'est pas homme à s'embarrasser des détails, ni à se projeter dans un avenir trop lointain même s'il estime, non sans raisons d'espérer, avoir posé avec l'accord sur Gaza les jalons d'un "nouveau Moyen-Orient".

Si le président américain a pu savourer une victoire diplomatique majeure lors d'une visite éclair en Israël et Egypte lundi, concomitante avec la libération des otages à Gaza, il ne s'est guère attardé sur les nombreux obstacles sur le chemin de la paix et l'avenir des Palestiniens.

"Je déciderai de ce que je crois juste" pour l'avenir de Gaza et des Palestiniens "en coordination avec d'autres nations", a-t-il répondu à une question sur la solution à deux Etats dans l'avion présidentiel le ramenant à Washington.

"Je ne parle pas d'un seul Etat, de double Etat ou de deux Etats. Nous parlons de la reconstruction de Gaza", a-t-il ajouté, repoussant ce débat à plus tard.