Au moins 1.552 personnes ont été tuées au Liban depuis qu'Israël a intensifié ses bombardements à travers le pays le 23 septembre, selon un décompte établi mardi par l'AFP et basé sur des données officielles.
Le ministère libanais de la Santé a fait état de 63 morts dans des frappes israéliennes lundi, dont 18 lors d'une attaque aux abords d'un hôpital dans le sud de Beyrouth. Le nombre réel de morts pourrait être plus élevé.
Nouvelle frappe meurtrière
L'hôpital Rafic Hariri a été légèrement endommagé, selon un photographe de l'AFP sur place.
Il se trouve dans la périphérie de Beyrouth, aux abords de la banlieue sud, fief du Hezbollah pro-iranien où Israël mène depuis plusieurs semaines des bombardements intenses.
"Le raid de l'ennemi israélien dans le secteur de Jnah, à proximité de l'hôpital Hariri, a tué 18 personnes, dont un enfant, selon un nouveau bilan, et le nombre des blessés est monté à 57, dont 17 ont été hospitalisés et sept se trouvent dans un état critique", selon le communiqué du ministère de la Santé.
L'armée israélienne a annoncé lundi avoir frappé environ 300 cibles du Hezbollah au Liban en 24 heures, après avoir élargi son offensive contre le groupe pro-iranien en visant son système financier.
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme a condamné lundi les "dégâts considérables" causés à des installations civiles par les "bombardements israéliens massifs" israéliens, ayant visé la veille au Liban un groupe financier lié au Hezbollah.