Le réveillon du Nouvel An ne donne pas seulement le coup d'envoi d'une nouvelle année. Si l'on évoque traditionnellement les bonnes résolutions, cette période est aussi marquée par une certaine morosité, voire de la déprime, engagée entre autre par la tristesse de devoir tourner la page des fêtes de fin d'année.

Connaissez-vous le "Blue monday" ? Inscrit dans le calendrier chaque troisième lundi du mois de janvier (en 2025, il tombe le 20), ce jour est considéré comme le plus déprimant de l'année.

À l'origine, il s'agit d'un concept publicitaire imaginé par une chaîne de télévision britannique consacrée aux voyages, Sky Travel, qui a fait converger plusieurs paramètres pour déterminer cette date.

D'abord, cela concerne un lundi, considéré comme le jour le plus détesté de la semaine (puisqu'il s'agit du début et qu'on est loin du week-end). À ce moment précis du mois de janvier, les salaires ne sont généralement pas encore tombés et ne permettent pas d'éponger les dépenses générées par les fêtes, donnant l'impression que la période de Noël ne relève pas encore totalement du passé. Pourtant, les réveillons sont bel et bien loin derrière nous et c'est ce qui peut générer un peu de déprime.

Tout le problème, c'est en fait le retour à la réalité, à une certaine routine. Près de la moitié des Français (49%) disent avoir du mal à retrouver leur équilibre en janvier, rapporte une étude Opinionway pour Hello Fresh*. 28% de répondants évoquent même une adaptation particulièrement difficile à ce moment de l'année.

Ranger le millésime des fêtes au placard des souvenirs n'est pas si simple, à tel point que 32% de Français gardent leur sapin de Noël jusqu'à la mi-janvier (autour du Blue Monday donc, CQFD). 11% choisissent même de le laisser trôner au milieu de leur salon jusqu'à la fin du mois de janvier. Rien de plus symbolique en effet pour entretenir l'esprit des fêtes de fin d'année.

On peut être d'autant plus déprimé au mois de janvier qu'on est encore nostalgique de la période d'entre-fêtes, ponctuée souvent d'insouciance et de retrouvailles. 22% de Français le disent : ils perdent la notion du temps à ce moment là. Quant à 16% d'entre eux, ils reconnaissent vivre ces quelques jours jours entre Noël et le Nouvel An... sans quitter leur pyjama. La fracture entre la fin du mois de décembre et le retour au bureau peut alors être particulièrement brutale.

D'un point de vue culinaire, un quart des Français reconnaissent qu'ils saturent à l'idée de devoir finir les restes de foie gras, saumon fumé et autres morceaux de volaille festive. D'ailleurs, 29% ont envie de se préparer des repas plus sains, surtout les femmes qui en ont assez des excès des fêtes (56% contre 43% d'hommes).

Finalement, pour démarrer la nouvelle année sur les chapeaux de roues, et trouver ce fameux équilibre potentiellement fragilisé par des épisodes de déprime, les Français se concentrent sur le rangement (37%) et l'activité physique (22%).

*Étude Opinion Way pour HelloFresh réalisée du 4 au 5 décembre 2024 sur 1016 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus.