Le chanteur Kendji Girac affirme dans une autobiographie publiée cette semaine sa détermination à "profiter" de la vie et à relancer sa carrière après avoir frôlé la mort en 2024 lorsqu'il s'est blessé par balle.

"J'attends ma prochaine tournée avec impatience, celle de 2026", déclare le chanteur à la fin de "Mi vida" (Flammarion), dans lequel il revient sur les 29 premières années de sa vie et le choc qu'a représenté sa victoire dans "The Voice" sur TF1 en 2014, alors qu'il n'avait que 17 ans.

"J'ai mis beaucoup de temps à accepter cette vie, à accepter cette place. Sans doute parce que j'ai jamais eu à la choisir (...). Il m'a fallu craindre de la perdre pour ressentir combien je l'aimais", raconte-t-il dans ce livre écrit en collaboration avec Pauline Faure.

Il revient ainsi sur sa "jeunesse heureuse" dans une communauté gitane en Dordogne, avec les tournées annuelles en caravane. "Prendre la route, c'est resté ce que je préfère, aujourd'hui encore", précise-t-il.

"Tout bascule" lorsqu'il remporte la saison 3 de "The Voice". Le succès est fulgurant avec les titres "Color Gitano" ou "Andalouse". Tournées et disques se succèdent, avec un total de plus de 6,5 millions d'albums vendus.

Mais saisi par "une sensation d'étouffement", Kendji Girac tombe dans les excès. "J'ai commencé à boire souvent et trop", reconnaît-il.

Dans "Mi vida", Kendji Girac raconte cette soirée du 22 avril 2024: fortement alcoolisé, il prend un pistolet acheté à un brocanteur, en "pointe le canon" sur son cœur sans imaginer que "ça peut être dangereux" et "la balle part". Il est hospitalisé pour une grave blessure au thorax.

Le chanteur avait initialement affirmé avoir voulu "simuler un suicide" après une dispute conjugale avant de changer sa version des faits. La procédure judiciaire a été classée sans suite.

"Non, je n'ai pas voulu mettre fin à mes jours. Le suicide est même inconcevable pour un gitan, car celui qui fait ça va direct en enfer", écrit-il dans son autobiographie.

Un an et demi après, "je me sens mieux et je suis heureux (...) J'ai encore des gens à faire sourire, à faire danser", annonce le chanteur dans un entretien publié jeudi par le quotidien Le Parisien.