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Quatre jeunes avaient été blessés, dont un grièvement, dans une attaque qui a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi à Mont-Saint-Martin. Des renforts de police ont depuis été déployés.
Des renforts de police ont été déployés à Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle), après des événements de violences urbaines. La CRS 8 a été déployée à deux reprises aux côté d'effectifs départementaux.
Dans un communiqué publié ce lundi, la préfecture de Meurthe-et-Moselle précise que "le calme est revenu dans la ville" mais que la situation fait "l'objet d'un suivi quotidien" par les autorités. La CRS 8 n'est plus sur place, mais ces policiers "pourront être redéployés sur le secteur si la situation l'exigeait à nouveau" ajoute la préfecture.
Dans un contexte de forte sollicitation des forces de l'ordre pour les jeux olympiques, les policiers du département appelés en soutien sont eux toujours "maintenus dans les jours à venir".
Attaques à la machette et avec des armes blanches
Une mobilisation policière qui a été déclenchée après l'incendie de sept voitures dans la nuit de dimanche 28 juillet à lundi 29 juillet. Vendredi dernier, aux alentours d'1h du matin, de nouvelles violences se sont produites dans le quartier du Val Saint-Martin. Une camionnette aurait fait irruption avec, à son bord, "une quinzaine d'individus cagoulés" lourdement armés.
"Ils se sont rués sur les jeunes du quartier et les ont agressés violemment", peut-on lire sur le site du Républicain Lorrain. Ils auraient eu recours à des machettes, des barres de fer et à des armes blanches. Quatre jeunes ont été blessés dont un grièvement. Poignardé au thorax et au bras, son pronostic vital était engagé.
Il s'agirait d'un règlement de comptes "sur fond de trafic de stupéfiants" apprend-on du chargé de communication de l'Un1té 54. Celui-ci précise que les assaillants ont également incendié trois véhicules et dégradé d'autres à coups de barres de fer avant de prendre la fuite.
Une enquête a été ouverte par la police de Longwy. Pour sa part, le maire s'est dit excédé par ces affaires qui viennent d'après lui ternir l'image d'une commune "jeune et dynamique". "Ce n'est pas le Bronx" a-t-il déclaré à nos confrères du Républicain Lorrain.