
Il y a quelques jours, un adolescent a été grièvement blessé lors d'un accident dans un autre parc d'escalade, le Park Le'h à Dudelange.
Une enquête est toujours en cours afin de déterminer précisément les circonstances de l'accident. L'exploitant du parc de Dudelange a déclaré sur RTL que le jeune garçon devait avoir manipulé les ceintures de sécurité d'une manière ou d'une autre.
Mercredi, un autre parc d'escalade a fêté sa réouverture : le parc accrobranche de Steinfort Adventure, qui avait été en partie détruit par une tempête en juillet 2014.
Dans ce type de parc, la sécurité est une priorité absolue. A Steinfort, cela commence par un tout nouvel équipement, qui a coûté 90.000 euros. Le port obligatoire du casque et la ceinture de sécurité intégrale font partie des normes européennes. Il faut déjà en savoir beaucoup là-dessus pour effectuer une mauvaise manipulation avec cette ceinture, dit le responsable du parc de Steinfort. Le personnel est composé en majeure partie de personnes inscrites au CIGL. Chaque employé doit avoir suivi plusieurs formations professionnelles. Tôt le matin, ils vérifient que tous les parcours sont en ordre. Les conditions météorologiques sont également prises en compte.
Une vidéo qui détaille les informations de sécurité, est projetée aux visiteurs. Ce n'est qu'ensuite qu'ils ont accès aux parcours. Les nouvelles cordes et plateformes ne sont plus reliées aux arbres, mais à de solides piliers, bétonnés dans le sol. C'est une grande aire de jeux pour tous les âges.
Le plaisir n'est en aucun cas diminué par les prescriptions sécuritaires extrêmement élevées. Avec le nouveau matériel, chaque visiteur doit faire une manipulation supplémentaire. Chacun dispose en effet de deux harnais de sécurité qui communiquent entre eux : il y en a au moins un qui est fermé et impossible de l'ouvrir.

Parc Le'h de Dudelange
Au Parc Le'h à Dudelange, un adolescent a récemment fait une chute dans le vide. Les circonstances qui ont mené à ce drame ne sont pas encore connues. Un dommage matériel est exclu, selon le responsable du parc, Gilles Franck. Il a une théorie après plusieurs tests effectués sur place. Et effectivement, après quelques manipulations, le noeud était défait. Mais l'adolescent avait bien participé à 20 ateliers avant de tomber, semble-t-il. En tout cas, le gérant veut absolument découvrir ce qu'il s'est passé, afin que cela ne se reproduise plus.
A Dudelange, c'est toujours l'équipement classique qui est de mise. Cela fonctionne depuis 11 ans, d'après Gilles Franck. Ils sont allés tester d'autres systèmes dans d'autres parcs. Des experts ont été consultés. Malgré cela, pour lui, il n'y a rien de mieux.
Entretemps, l'adolescent a subi plusieurs opérations. Il n'a aucune blessure à la tête ni au dos. Les responsables du parc aimeraient bientôt lui rendre visite à l'hôpital. Le Parquet poursuit l'enquête.