Aya Nakamura, chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde, a achevé vendredi d'écouler les quelque 240.000 places de ses trois concerts au Stade de France en mai prochain, une première pour l'artiste qui suit ainsi les traces d'autres stars féminines comme Mylène Farmer.

L'interprète de "Djadja" et "Pookie" doit fouler l'antre de Saint-Denis, aux portes de Paris, les 29, 30 et 31 mai.

Les billets des deux premières dates se sont envolés dès les préventes, ce qui a conduit l'artiste franco-malienne à ajouter une troisième date, elle aussi prise d'assaut par les fans dès 12H00 vendredi.

Avec ce triplé prévu au printemps prochain, Aya Nakamura - qui se produit peu sur scène - rejoint le cercle fermé des artistes féminines programmées en solo dans la plus grande enceinte sportive de France.

Hormis des stars internationales comme Beyoncé ou Madonna, Mylène Farmer est jusqu'à présent la seule chanteuse française à y avoir joué, avec cinq concerts au compteur: deux en 2009 et trois en 2024 pour clôturer sa tournée "Nevermore", selon le média musical Billboard.

Preuve d'un succès qui dépasse les frontières, Aya Nakamura est "classée dans les charts de plus de 40 pays" et "son répertoire dépasse désormais les 7 milliards d'écoutes dans le monde", a indiqué son producteur de concerts Live Nation dans un communiqué.

Avec ses mélodies accrocheuses, qui oscillent entre R'n'B et pop saupoudrés de rythmes afro ou caribéens, la star âgée de 30 ans a trouvé la recette pour fabriquer des tubes.

Elle prépare également la sortie le 21 novembre de son cinquième album, "Destinée", un peu plus d'un an après avoir participé à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris, dans un medley avec la Garde républicaine.

En amont, les rumeurs autour de sa présence avaient déclenché une vague de cyberharcèlement. Dix militants identitaires ont été condamnés, en septembre à Paris, à des amendes pour avoir posté sur les réseaux sociaux la photo d'une banderole à connotation raciste protestant contre sa participation.