La ministre bruxelloise de l'environnement Céline Fremault a annoncé que la capitale belge refusait d'accueillir, pour l'instant, des antennes 5G.

Alors qu'elle devait être la première ville à recevoir la 5G l'an prochain, Bruxelles a décidé de couper la ligne. Invoquant le principe de précaution face à des antennes dont il est encore impossible de mesurer les émissions, la ministre bruxelloise de l'environnement Céline Fremault a indiqué à nos confrères de L'Echo que Bruxelles n'autoriserait pas l'installation des antennes 5G.

Un coup d'arrêt (temporaire) à ce projet d'avant-garde décidé face à l'incertitude des enjeux sanitaires que représente la technologie. "Les Bruxellois ne sont pas des souris de laboratoire dont je peux vendre la santé au prix du profit. On ne peut laisser planer de doute" explique-t-elle dans les colonnes de nos confrères.

Prochaine évolution du monde des télécommunications, la 5G doit, théoriquement, permettre d'améliorer sensiblement la vitesse de connexion et le nombre d'appareils supportés. Encore en développement aujourd'hui, elle pourrait devenir indispensable demain. Surtout que le nombre d'appareils connectés (téléphones, voitures, réseaux publics, services, objets connectés...) et les usages (streaming, communication entre les objets...) devraient se compter en dizaines de milliards dans les années 2020.

Le sujet étant sensible, des résidents luxembourgeois s'inquiètent eux aussi de l'arrivée de cette nouvelle génération d'antenne. Ils sont plusieurs centaines à avoir signé une pétition contre leur installation.