
Le Syndicat national des enseignants (SNE) a présenté mercredi à la presse les réponses des partis politiques à une série de questions sur l'avenir de l'enseignement.
Comment rendre la profession d'enseignant à nouveau plus attractive? A quoi doit ressembler la formation initiale de l'enseignant? Qu'en est-il de l'alphabétisation en français? Ce ne sont là que quelques-unes des questions que le syndicat des enseignants du fondamental a posées aux partis politiques dans le contexte des élections législatives.
Le SNE s'est concentré sur les réponses des quatre grands partis. En ce qui concerne la formation, il n'y a pas d'autre voie qu'un master pour le SNE. Le LSAP et le CSV ne prennent pas vraiment position. Patrick Remackel, le président du SNE, explique que le DP plaide pour un autre modèle et que les Verts ont des réserves de nature budgétaire.
Un autre thème est la mise en place d'une taskforce pour la prise en charge des enfants qui ont des difficultés. Le président du SNE: "Nous avons besoin dans chaque école d'une structure de prévention et d'intervention composée de spécialistes, par exemple, d'éducateurs, d'assistants sociaux et d'infirmières, pour ne citer que ceux-là."
Ce point semble faire consensus chez les quatre grands partis: "C'est donc clair: après les élections, rien ne s'opposera à la création d'une taskforce, quel que soit le parti qui aura le ministère de l'Éducation."
En ce qui concerne l'alphabétisation en français, les quatre partis disent que le projet pilote devra être évalué avant de pouvoir parler d'une introduction généralisée. Patrick Remackel: "Le SNE reste sur sa position de ne pas fermer la porte à ce projet, mais attire l'attention sur le fait que de nombreuses questions restent en suspens. Il faut avoir des garanties que sur un sujet aussi important, rien ne sera précipité."
Le SNE ne donne aucune recommandation de vote et reste politiquement neutre. Selon Patrick Remackel, le syndicat pourrait argumenter, débattre et surtout coopérer de manière constructive avec chacun.