Le parti déi Lénk ne se considère pas comme parti d'opposition mais bien comme "donneur d'idées" pour les grands partis. Les concurrents en ont en tout cas pris pour leur grade lors du 20e congrès national à Bonnevoie.

"Les grands partis, surtout ceux qui forment le gouvernement, ne s'en sont pas si bien tirés en matière de protection du climat, de réforme fiscale, de logement ou de tripartite: les Verts ont notamment perdu leur noyau lorsqu'ils n'ont pas refusé le plafonnement des prix de l'énergie", ont déclaré déi Lénk lors de leur congrès ce samedi.

Pour la députée Nathalie Oberweis, "la dernière tripartite était une véritable tournée générale qui a englouti pas mal d'argent et il n'y a plus assez pour une réforme fiscale complète". Elle est cependant d'avis que c'est encore possible, "il faut pour cela augmenter les taux d'imposition les plus élevés à 48-50% et davantage imposer les capitaux. Le LSAP est à nouveau en train de découvrir le débat fiscal, comme tous les 5 ans avant les élections, mais le gouvernement a échoué sur ce point".

Déi Lénk partagent leur avis tout aussi désastreux sur la politique du logement du gouvernement: "le DP exige que les investisseurs puissent placer leur argent dans le logement avec une garantie de rendement et la loi sur le bail à loyer du ministre du Logement écolo est vouée à l'échec", toujours selon Nathalie Oberweis.

D'autres propos très critiques ont également été entendus lors du congrès, notamment envers les Pirates qui tenteraient de faire croire qu'ils détiennent certaines qualités mais que dans le fond, il n'en est rien, que leur profil politique n'est pas vraiment déterminé et qu'ils sont prêts à s'allier avec n'importe qui. Enfin, Claude Meisch n'a pas été épargné puisqu'il a reçu la mention de "pire ministre de l'Éducation depuis la Seconde Guerre mondiale".

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