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Le gouvernement cacherait les coûts réels des mesures décidées en tripartite, c'est en tous cas ce qu'a reproché le député Sven Clement lors d'une conférence de presse ce lundi.
Les Pirates ont fait le calcul et avec les mesures énergétiques, la compensation de l'index et les allégements fiscaux, ils arrivent à un coût d'environ un milliard d'euros pour 2024. Un milliard de dépenses supplémentaires déjà pour le prochain budget, a souligné Sven Clement.
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Pour cette année, il s'agirait déjà de 680 millions d'euros. L'État vivrait ainsi au-dessus de ses moyens, ont ajouté les Pirates, qui insistent que les mesures doivent être justes, sensées et efficaces. Or, selon eux, le paquet de solidarité 3.0 n'en est rien.
Les foyers monoparentaux sont à nouveau désavantagés par rapport aux couples mariés, ont-ils ajouté. L'ajustement partiel des barèmes d'imposition viendrait également trop tard.
Par ailleurs, l'augmentation du montant de déduction des intérêts des dettes pourrait avoir un impact au plus tôt sur la déclaration d'impôts de 2023, c'est-à-dire dans le courant de l'année prochaine.
Les Pirates ont présenté une mesure alternative, qui selon eux, pourrait encore aider les ménages cette année: une aide directe. Une personne qui gagne le salaire minimum, reçoit dans le scénario des Pirates 1.500 euros en une fois.
Plus une personne gagne bien sa vie, moins elle recevra d'argent. Par enfant, un ménage recevrait directement 500 euros. Quant à savoir combien ces mesures coûteraient, ce n'est pas très clair. À l'aide de simulations que les Pirates ont eux-mêmes menées, ils arrivent à un montant de 500 à 550 millions d'euros. Le tout devrait donc pouvoir être financé, selon Sven Clement.
Sur le long terme, les Pirates prioriseraient une réforme fiscale complète: un ajustement des barèmes et l'introduction de classes d'impôt équitables, ainsi que la suppression de la classe 1A.