
Une étude du Statec avance que 20% des femmes âgées de 16 à 74 ans ont déjà été victimes de violence physique, sexuelle ou psychologique.
Dans le détail, selon cette étude menée au Luxembourg, 9.000 femmes ont été victimes de violence sexuelle, 10.500 de violence physique et 34.000 de violence psychologique. Seules quelques victimes ont contacté la police ou une aide professionnelle après les faits, pour les violences sexuelles, 7.400 femmes n'en ont parlé à personne, 8.500 pour les violences physiques et 27.200 pour les violences psychologiques.
36% des victimes ont expliqué avoir pris la décision de ne pas alerter les forces de l'ordre car elles étaient d'avis que les faits n'étaient pas assez graves, 19% pensaient que cela ne servirait à rien et 9% ne savaient pas à qui s'adresser. Seulement 17% des victimes ont effectivement pensé à chercher de l'aide après les faits.
Le premier contact pour les femmes concernées était en première ligne la police, un docteur ou un psychologue. Les services d'aide aux victimes ont été le moins sollicités.
Cette étude du Statec, réalisée dans le cadre de la Orange Week, la campagne de l'ONU contre les violences faites aux femmes, se base sur des chiffres récoltés par l'Institut national de la statistique et des études économiques au Luxembourg en 2019 et 2020.