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Environ 170 salariés, sur 230 auparavant, sont toujours embauchés sur le site, mais ils n'ont plus grand chose à faire depuis l'été.
A l'usine de Liberty Steel à Dudelange, on serait proche d'un abus de droit de propriété, a déclaré jeudi le ministre Franz Fayot, à l'issue de la réunion de la Commission de l'Economie demandée par le CSV. Il s'agit d'une usine qui pourrait bien fonctionner, mais il n'y aurait plus aucune activité. Les 170 salariés qui y restent attachés n'y ont plus grand chose à faire, hormis la maintenance, il n'y a plus de travail sur le site.
Liberty Steel a été avisé qu'il devait vendre le site et le ministère de l'Économie a déjà trouvé un repreneur. Mais le Luxembourg n'aurait pas la possibilité de procéder à une expropriation. La seule solution au problème serait si Liberty Steel faisait faillite, selon le ministre de l'Economie.
Une réunion est prévue la semaine prochaine avec le ministre du Travail, les syndicats et la délégation du personnel pour discuter de la situation des salariés de Liberty Steel.