La ministre de l'Intérieur était l'invitée de l'émission Background sur RTL Radio ce samedi. Elle est notamment revenue sur la réforme de l'impôt foncier, mais pas que...

"Nous voulons taxer les terrains selon leur valeur actuelle et non pas selon celle de 1941, ce n'est pas équitable", selon la ministre socialiste Taina Bofferding sur la réforme de l'impôt foncier.

Une taxe nationale sur la spéculation devra également être introduite à ses yeux, car de nos jours seules trois communes prélèvent une taxe sur les terrains et logements inoccupés. Une situation qui provoque certaines tensions juridiques. Les données récoltées pour la réforme de l'impôt foncier seront utilisées afin de préparer le terrain d'une future taxe sur les spéculations et de parvenir à mobiliser plus de terrains et de biens immobiliers.

"Après de nombreuses années d'inactivité politique en matière de logement, nous sommes en train de trouver des solutions", a déclaré la ministre de l'Intérieur.

UN IMPÔT CORONA ?

Cette proposition, émanant de son collègue de parti et du gouvernement Dan Kersch, est toujours sur la table. Les dettes accumulées ces derniers mois ne doivent pas être répercutées sur les générations à venir, et lorsque la crise sera surmontée, les entreprises qui ont profité de la pandémie pour faire gonfler leur bénéfice, pourront participer au remboursement en étant davantage imposées pendant un certain temps.

RÉDUCTION DES TESTS RAPIDES, UN EFFET BETTEL ?

Que pense la ministre de l'Égalité des chances des habitudes de Xavier Bettel de fréquenter un cabaret ? "Je ne sais pas où se rend le Premier ministre en soirée, mais vous ne me verrez pas dans un club de strip-tease" a alors répondu Taina Bofferding, en expliquant toutefois que la possibilité que le Premier ministre ait été contaminé lors d'une sortie nocturne ne soit pas la raison pour laquelle les tests rapides ne sont plus autorisés après minuit.

Elle explique, comme l'a d'ailleurs déjà fait la ministre de la Santé, que ces autotests sont le maillon faible de la prévention et qu'il fallait agir en conséquence. Une autre solution aurait été la fermeture pure et simple des établissements nocturnes.