En parallèle aux écoles, ces tests pourraient être utilisés dans les maisons de repos. Deux tests hebdomadaires pourraient y être réalisés.

Pour Thomas Dentzer, coordinateur de la gestion de crise de la direction de la Santé, ces tests rapides qui fonctionnent avec la salive, offrent de nouvelles perspectives. Leur utilisation ne requiert en effet aucune intervention médicale.

Une collaboration avec les pharmacies est également à l'étude afin de rendre ces tests accessibles au grand public. Il n'est pas non plus exclu d'en envoyer directement chez les citoyens.

Plusieurs pistes sont actuellement analysées par le Laboratoire National de Santé qui effectue une étude comparative entre les tests PCR classiques réalisés au drive-in et les tests salivaires rapides ainsi que les tests salivaires PCR qui permettront, à terme, d'utiliser la salive des patients au lieu de prélever un échantillon dans la narine ou la gorge. Les patients qui se rendent au drive-in ont la possibilité de participer à cette étude en donnant un peu de leur salive.

Si l'efficacité de ces tests salivaires est certifiée, le gouvernement procédera à leur commande. Plusieurs fournisseurs sont déjà dans le viseur des autorités luxembourgeoises, il faudra néanmoins clarifier la quantité et la vitesse de livraison des commandes.

ASTRAZENECA

En ce qui concerne le vaccin, Thomas Dentzer confirme l'information comme quoi l'espacement des deux injections du produit AstraZeneca de huit à douze semaines augmenterait son efficacité. Les autorités doivent maintenant décider si cette deuxième dose sera mise de côté pour plus tard ou si elle pourra être utilisée pour une première injection afin d'accélérer le processus de vaccination au Luxembourg. L'équipe opérationnelle communiquera sa décision dans les prochains jours.