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Une nouvelle arnaque sur le thème des impôts est en cours à l'approche de la fin de la campagne de déclaration des revenus. Un SMS intitulé "Alerte DGFIP" renvoie les victimes vers un faux site des impôts pour dérober leurs identifiants fiscaux.
Faites preuve de vigilance face aux messages que vous recevez. A l'approche de la fin de la campagne de déclaration des revenus de l'année 2022 - qui s'achève entre le 25 mai et le 8 juin, pour les déclarations en ligne, selon les départements - de nouvelles campagnes d'escroqueries par SMS surfant sur le thème des impôts ont été observées.
Comme le rapportent Le Parisien et la Direction générale des Finances publiques, ces arnaques sont montées dans le but de récupérer les données des utilisateurs. Soit des données bancaires, pour soutirer directement l'argent des victimes, soit des données personnelles qui pourront être réutilisées pour accéder à l'espace en ligne des contribuables ciblés, comme l'expliquent nos collègues de RTL France.
La dernière arnaque observée en la matière prend la forme d'un SMS intitulé "Alerte DGFIP". Elle invite le destinataire à confirmer son numéro de téléphone sur un site "Impots-2023.com" pour "des raisons de sécurité". Ce faux site des impôts amène ensuite l'utilisateur à renseigner son numéro fiscal et son mot de passe. Une fois en possession de ces informations, les escrocs peuvent modifier la déclaration de la victime, rajouter leur RIB et solliciter des remboursements d'impôts via des dégrèvements.
Un procédé qui avait déjà été observé il y a quelques mois au moment des problèmes rencontrés par la plateforme FranceConnect à la suite des nombreux piratages de comptes Ameli.Cette arnaque s'ajoute aux autres campagnes montées régulièrement par les cybercriminels sur le thème des impôts, comme les amendes impayées ou les remboursements d'impôts, qui sont autant de prétextes à enjoindre les victimes à renseigner leurs données personnelles ou bancaires.
Lors de l'ouverture des déclarations de revenus, mi-avril, une campagne d'envoi de faux mails des impôts reproduisant l'en-tête du site officiel et annonçant un prétendu remboursement avait ainsi déjà été observée. L'an passé, certains sites Internet avaient aussi renvoyé les contribuables vers des numéros surtaxés frauduleux pour joindre les centres des finances publiques.