Fraîchement élu à la mairie de Metz, François Grosdidier a une position totalement opposée à celle de son prédécesseur au sujet du rayonnement du Grand-Duché dans la Grande Région.

Pour le précédent maire de Metz, le Luxembourg était une sorte d'aspirateur à talents, une force économique qui vampirisait ses voisins. Dominique Gros a d'ailleurs porté le sujet au Conseil de l'Europe à Strasbourg le 29 octobre 2019, mettant en avant la dégradation du tissu économique des territoires frontaliers au profit de la compétitivité fiscale luxembourgeoise.

François Grosdider, que l'équipe de RTL 5minutes a rencontré, prend le contre-pied de son prédécesseur. Selon le nouveau maire de Metz, "Le Luxembourg n'est pas à jalouser. Le Luxembourg ne nous crée aucun préjudice. On entend parfois des voix, en Moselle, à Metz, qui reprochent aux Luxembourgeois de nous voler le personnel qualifié dont nos entreprises pourraient avoir besoin ou alors de prendre l'impôt sur le revenu qui devrait nous revenir. Ce sont deux faux sujets. Quand on a encore près de 10% de chômage en Moselle et dans la Métropole messine, le triple dans certains quartiers, eh bien je me réjouis que 100.000 Mosellans travaillent au Luxembourg et trouvent un emploi."

Le nouveau maire de Metz aura l'occasion de confronter sa vision à celle du nouveau maire de Nancy, Mathieu Klein, dans une prochaine vidéo RTL 5minutes.